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L' "esprit de vin" :
Mythologie, transformation et abérration de l'image corporelle dans
Federico Fellini / Fellini-Satyricon (1969)
Marco Ferreri / La grande abbuffata (1973)


Raul GRISOLIA
Docteur
Enseignant titulaire de la littérature et de l'histoire
Lycée artistique Mario Mafai de Rome E-mail


'eheu' inquit 'ergo diutius vivit | vinum quam homuncio, quare tangomenas faciamus. vita | vinum est.
Petronii Arbirtii, Satiricon, XXXIV


Dans les films Fellini Satyricon de Federico Fellini et La grande abbuffata de Marco Ferreri le vin apparaît toujours en connexion avec l'acte de la nutrition. À travers un parcours élaboré sur reflexions, aphorismes et paradoxes on veut discuter de la rélation entre la nourriture et l'image du corps au cinéma.

Mythologie
"Dans sa maison (de Trimalchion), la nourriture est la seule chose sérieuse: tout le reste est superflu, une farce." : Federico Fellini. "Mise à part la nourriture tout est epiphenomène". : Michel (La grande abbuffata). La nourriture (et le vin) sont les noyaux qui permettent de percer et mettre à nu les conventions sociales. Avec une différence fondamentale : pour Fellini la bouffe est un jeu théâtral, pour Ferreri un jeu mortal.

Transformations
Les corps félliniens ne changent pas à cause de la nourriture ou du vin : comme "la vie est le vin" ils ne font que montrer ce qu'ils sont. Le corps de Ferreri par contre se transforment en purs et hyperboliques consommateurs d'aliments et de sexe.

Aberrations
Pour Fellini tout est rite, tout est théâtre, l'image du corps n'échappe jamais à la scène. La bouffe et le vin sont son plateau. Pour Ferreri les corps de la modernité sont déjà une aberration et alors : la bouffe tue le corps, le vin addoucit sa mort.


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