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retour le vin dans ses oeuvres

Colloque pluridisciplinaire

LE VIN
dans ses Oeuvres


17, 18, 19 mai 2001

Lycée Viticole de Libourne-Montagne

Lycée Agricole de Libourne-Montagne
Château Grand Baril


introduction
programme
résumé des communications
biographies des intervenants


INTRODUCTION


Au cours de ces trois journées, conférences et tables rondes réuniront des universitaires, des écrivains, des artistes et des professionnels pour étudier les images et représentations socioculturelles de la vigne et du vin. On tentera de saisir la pluralité des imaginaires et représentations de la vigne et du vin à travers des approches variées : littéraires, philosophiques, esthétiques, lexicologiques, sociales, historiques et géographiques, techniques.

Les artistes et les écrivains évoqueront la dimension émotionnelle et sensible propre à leurs activités. Les professionnels apporteront la technique qui est à la base de l'art.

Plusieurs conférences aborderont le thème du vin dans la littérature, depuis la poésie des soufis (qui pose la question du vin dans la religion musulmane), le théâtre de Calderón où l'on retrouve l'association chrétienne du pain et du vin, en passant par des textes en apparence plus légers comme ceux de Casanova (le vin peut aussi véhiculer la philosophie des lumières!) ou la poésie des guinguettes qui annonce des la fin du 18e siècle une révolution sociale et culturelle. Plus généralement, l'étude de l'œuvre de Lawrence Durrel et sa fascination pour le monde méditerranéen mettra en évidence "l'esprit du lieu" qui unit le vin à la Grèce et au midi de la France.

Des spécialistes éminents évoqueront le vin dans les arts. De l'antiquité à nos jours, de la terre cuite des vases grecs à l'art moderne, nous pourrons constater la permanence du vin comme thématique picturale où se joue notamment une certaine ruse du vin. Plus généralement, c'est toute la symbolique sociale et mythique des cycles festifs qui sera abordée à travers les œuvres de Jérôme Bosch et Peter Bruegel l'Ancien. Au 18e siècle, le thème bachique envahit la musique et entre notamment dans le répertoire de l'opéra (Platée de Rameau). Les enjeux sociaux et esthétiques, la place accordée à la mythologie dans cette réunion des plaisirs seront étudiés pour mettre en évidence des mutations qui traversent le siècle et le jeu ambigu entre le sacré et le profane.

Cette inscription du vin dans l'art se retrouve dans l'architecture et le paysage, au sens large. Des mascarons du Bordeaux des Chartrons aux "cathédrales" hyper modernes du vin, en passant par l'architecture intimiste des patios de Montevideo, les feuilles de vigne et les grappes de raisin inspirent les créateurs et ressourcent la mémoire des écrivains.

La mémoire du vin, précisément, passe par les sensations, et les hommes tentent de mémoriser celles-ci par les mots. Des approches lexicologiques, ethnographiques et sociales nous diront ce que les mots nous disent du rapport de l'homme au vin. Dans les textes du Haut Moyen Age irlandais le vin est à la fois révélateur de certaines mentalités et rituels et de toute une activité commerciale entre les îles du Nord et le monde romanisé de la gaule franque. En France, au 16e siècle, le motif de la vigne et du vin révèle l'invention d'une langue et d'une littérature qui traduit une certaine conception du monde. Economiquement, culturellement et politiquement, le vin est lié à l'invention de la gastronomie française comme résultat d'une triple révolution. Parmi les formes culturelles et sociales du vin, on évoquera les formes de la fête : banquet platonicien, fêtes dionysiaques revues et corrigées par Rabelais. On se demandera comment ré-enraciner les fêtes dionysiaques dans la société viticole moderne.

A partir d'une lecture des textes littéraires (Rabelais) et philosophiques (Platon) qui décrivent des banquets populaires ou philosophiques, une table ronde permettra de débattre des rapports entre le vin, le sexe et le genre.

Pour conclure, on n'oubliera pas le travail des hommes sans lequel on ne saurait parler de civilisation du vin. L'homme a façonné, modelé, transformer le paysage. Des traités d'agronomie comme ceux de Columelle (écrivain latin du 1er siècle) et d'Olivier de Serres (1600)) sont de véritables œuvres littéraires que l'on relit avec profit et plaisir aujourd'hui encore ; y sont consignées les règles d'un art qui sans doute ne doit pas tout à la nature et à la géologie. Le vin expression de la terre, certes, mais la notion de terroir, même présentée avec les outils modernes du multimédia, sera sans doute notion à polémiques dans la table ronde qui conclura ce colloque.

La qualité des intervenants, qu'ils soient universitaires ou professionnels, la présence de personnalités de renom comme les écrivains Florence Delay (de l'Académie Française), Jean Echenoz (prix Goncourt 99), Jean-Marie Laclavetine, (prix Goncourt Lycéens), ou encore le peintre Alain Laborde, la variété des sujets abordés, donneront à ce colloque une grande tenue scientifique et un rayonnement qui en fera un véritable événement culturel en milieu rural dont on espère qu'il sera partagé avec tous les amateurs de vin, d'art et de littérature, dans un esprit de convivialité auquel nous invite le thème qui nous rassemble. On souhaite redonner au mot "colloque" sa signification originelle, celle du banquet où les mots et les sens se répondent. C'est notamment le sens des hors-d'œuvre ou intermèdes gastronomiques, bachiques et culturels qui ponctueront cette manifestation.



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PROGRAMME


Jeudi 17 mai, après-midi


14h00 - Accueil des participants, allocutions d'ouverture

14h30 - VIN ET LITTÉRATURE

Président de séance : Gabriel SAAD

- Christian COULON (IEP-Bordeaux): Le vin des soufis

- Florence DELAY (de l'Académie Française): Le pain et le vin dans l'acte sacramentel de Calderón de la Barca

- Gérard LAHOUATI (Université de Pau): Lumières du vin

- Astrid BOUYGUES (Université de Paris III): "Tombeaux remplis d'esprit de vie" : poétique de la cave et imaginaire du vin chez quelques poètes du XXe siècle

- Michel PRAT (Université de Bordeaux III): Le vin d'un anglais : Lawrence Durrell

18h00 -TABLE RONDE : Le vin, le sexe, le genre
Martine COUTIER (CNRS-Besançon), Christine ESCARMANT (Université de Montpellier), Bernard LAFARGUE (Université de Bordeaux III), Francis METIVIER (Université de Tours)

Vendredi 18 mai, matin


9h00 - LE VIN DANS LES ARTS

Président de séance : Pascal ORY

- Bernard LAFARGUE (Université de Bordeaux III): Quelques pots de vin en peinture (d'Ulysse à Alain Laborde)

- Dominique PAUVERT (EHESS Toulouse): Le vin chez Jérôme Bosch et Peter Bruegel l’Ancien

- Sophie GUERMÈS (Université de Strasbourg II): La réunion des plaisirs : chanter le vin dans l'opéra français au XVIIIe siècle

11h00 - VIN ET ARCHITECTURE

Président de séance : François DES LIGNERIS

- Jean-Pierre SALLE (Bordeaux): Bacchus et Bordeaux (conférence multimedia)

- Hans HARTJE (Université de Pau): Nouvelles architectures du vin

- Gabriel SAAD (Université de Paris III): La vigne, le vin et la mémoire

Vendredi 18 mai, après-midi


14h30 - APPROCHES ETHNOGRAPHIQUES ET LEXICOLOGIQUES

Président de séance : Claude-Gilbert DUBOIS

- Jean-Michel PICARD (Université de Dublin): Et in Hibernia : Le vin dans l’Irlande du Haut Moyen Age

- Caroline RIVIERE (Université de Bordeaux III): Sens et représentations du vin au XVIe siècle

- Martine COUTIER (CNRS-Besançon): Le vin des lexicographes

16h30 - PRATIQUES SOCIALES DU VIN

Président de séance : Bernard LAFARGUE

- Christine ESCARMANT (Université de Montpellier): Rabelais, les fêtes dionysiaques et le carnaval du vin

- Pascal ORY (Université de Paris I-Sorbonne): L'invention de la gastronomie française

- Jacques MEHAT-MARTINERIE (Libourne-Montagne): Souffle d’un vin de folie (pojection vidéo)

Samedi 19 mai, matin


9h00 - TRAITÉS D'AGRONOMIE (Ier et XVIe SIÈCLES)

Président de séance : Michel PRAT

- Françoise ARGOD (Université de Bordeaux III): La vigne et le vin dans le De re rustica de Columelle (1er siècle ap. J-C.)

- Claude-Gilbert DUBOIS (Université de Bordeaux III): La vigne et le vin dans le Théâtre d'agriculture d'Olivier de Serres

10h30 - LE VIN EXPRESSION DE LA TERRE

- Jean-Pierre SALLE (Bordeaux) : Découverte de la notion de terroir en multimédia

11h00-TABLE RONDE : Jean-Claude BERROUET (Château Petrus), François DES LIGNERIS (Château Soutard) Jean-Pierre SALLE, Kess VAN LEEUWEN (ENITA Bordeaux).

12h00 - Conclusions du colloque
par Amancio TENAGUILLO Y CORTAZAR


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RÉSUMÉS DES COMMUNICATIONS


I - Vin et littérature


Christian COULON, Le vin des soufis
Le thème du vin traverse la littérature soufie. Omar Khayam, Hafez, Abu Nuwas sont les auteurs les plus souvent cités à cet égard. Certains ont insisté sur le caractère symbolique du vin dans la mystique musulmane ; d'autres y ont vu une dimension plus sensualiste. Quoiqu'il en soit, le thème du vin renvoie à l'interprétation des normes musulmanes. Le vin est un révélateur des conceptions contradictoires de cette religion.

Florence DELAY, Le pain et le vin dans l'acte sacramentel de Calderón de la Barca
Résumé non communiqué

Gérard LAHOUATI, Lumières du vin
A partir d’une analyse rapide de la présence du vin dans les grands textes littéraires du XVIIIe siècle et dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, nous réfléchirons à son rôle dans l’élaboration d’une philosophie du plaisir, en nous intéressant à l’Histoire de ma vie de Casanova.
Par la présentation des différents vins que boit Casanova, par l’analyse des situations dans lesquelles ces libations interviennent, par la description des rituels de consommation, nous déterminerons la place du vin dans les stratégies de séduction du personnage, dans la verve du narrateur et dans l’écriture du plaisir. Nous nous efforcerons de définir les fonctions du vin dans la quête du plaisir de Casanova, entre volupté physique et délectation intellectuelle, entre jouissance des sens et ivresse amoureuse.
En montrant comment Casanova s’efforce de répondre aux questions qui le hantent - «Qu’est-ce que le désir ?», «Comment accéder au plaisir ?» - nous verrons que la mémoire et l’imagination interviennent pour subvertir l’écoulement du temps par l’écriture fantasmatique.
La lecture de l’Histoire de ma Vie sera l’occasion d’analyser les fonctions du vin dans une écriture qui est à la fois transgression et séduction ; de montrer comment s’associent plaisir de la table et du verre, du lit et du verbe, dans la constitution d’une écriture de la jouissance et de la fuite. Il s’agira donc de mettre en évidence les caractéristiques d’une poétique du vin dans ses rapports avec une philosophie et une érotique.

Astrid Bouygues, "Tombeaux remplis d'esprit de vie", poétique de la cave et imaginaire du vin chez quelques poètes du XXe siècle
Ce n'est pas tout à fait de sous terre qu'on tire le vin, mais c'est quand même du sous-sol de la cave, façon de grotte », faisait remarquer Francis Ponge. Descendre dans ce que Bachelard appelait « I'être obscur de la maison » pour en remonter avec du soleil dans les mains n'est en effet certainement pas un acte anodin. A partir de l'étude de quelques poèmes du XXe siècle, cette communication cherchera à définir l'influence de la rêverie des caves sur l'imaginaire du vin - et réciproquement. De Pierre Albert-Birot à Raymond Queneau en passant par Jules Supervielle ou Robert Desnos, cette visite de caves poétiques se soldera par autant de remontées heureuses que de descentes sans retour

Michel PRAT, Le vin d'un anglais : Lawrence Durrell
La fascination exercée par le monde méditerranéen constitue une des constantes de l'imaginaire britannique depuis, au moins, le XVIIe siècle. Pour Lawrence Durrell, le vin fait partie de ce monde qu'il décrit dans la plupart de ses livres, et où il a choisi de vivre. L'étude de L'esprit des lieux (Spirit of Place) aura pour objet de mettre en évidence la relation, à la fois d'ordre matériel et symbolique qui, à travers la notion d' "esprit des lieux" y unit le vin à la Grèce et au midi de la France.

TABLE RONDE : Le vin, le sexe, le genre
Francis MÉTIVIER lancera le débat et traitera le thème sous l'angle des textes littéraires et philosophiques qui décrivent des banquets populaires ou philosophiques (Platon, Le Banquet, Rabelais le banquet des "bien ivres", Gargantua, le banquet du Tiers-Livre, Kierkegaard, In Vino Veritas).Ces banquets, par habitude, ont un thème principal : l'amour ; ainsi que des thèmes périphériques : les relations (notamment sexuelles) homme/femme et la question de la compatibilité des genres sexuels dans le mariage ; le sexe, au travers des pratiques équivoques des convives (banquet grec) et des langages (jeux de mots œnologico-viticoles). Il ne s'agira pas de commentaires de textes, mais de débattre autour des trois thèmes sous l'éclairage de ces références.

II - Le vin dans les arts


Bernard LAFARGUE, Quelques pots de vin en peinture (d'Ulysse à Alain Laborde)
Des vases grecs à Alain Laborde, la peinture a toujours célébré les vertus du vin. Parmi celles-ci, je m'interesserai à la métis du vin, à sa ruse. Ruse du donateur (Ulysse), du vin lui-même et du destinataire, celui-ci pouvant être dans ou hors du tableau.

Dominique PAUVERT, Le vin chez Jérôme Bosch et Peter Bruegel l’Ancien
A partir d'œuvres comme le vin de la St Martin, le combat de Carnaval et Carême, la chute d'Icare, les Proverbes, la Kermesse de la St Georges etc., nous ferons une analyse mythico-calendaire en montrant comment le vin chez Bruegel est un élément des cycles festifs de la religion populaire. Sera également traité le vin chez Jérôme Bosch. Il s'agit de montrer comment le vin s'intègre dans une vision du monde fondée entre autres sur les cycles des fêtes carnavalesques, cycle où le vin symbolise l'échange entre les morts et les vivants.

Sophie GUERMÈS, La réunion des plaisirs : chanter le vin dans l'opéra français au XVIIIe siècle
En France, le XVIIIe siècle, qui a vu croître les vignobles, a suscité une littérature qui fait la part belle au vin, non seulement dans les trois grands genres (poésie, roman, théâtre), mais encore dans un certain nombre de sous-genres comme la chanson à boire ou, à l'opposé, le livret d'opéra. Le but de cette communication est d'étudier la spécificité du traitement du thème bachique à travers le double travail des librettistes et des musiciens. En évoquant quelques œuvres célèbres (Platée, de Rameau) ou tombées dans l'oubli (opéras de Mouret, Campra, Mondonville…), nous nous intéresserons notamment à l'évolution du lexique inspiré par le vin comme à celle de l'idéologie, en étudiant les permanences et les mutations d'un bout à l'autre du siècle. Nous analyserons aussi les enjeux sociaux et esthétiques, ainsi que la place accordée à la mythologie, le vin transcendant parfois l'opposition entre le sacré et le profane.
III - Vin et architecture


Jean-Pierre SALLE, Bacchus et Bordeaux
Conférence multimedia sur les mascarons de Bordeaux

Hans HARTJE, Nouvelles architectures du vin
Résumé non communiqué

Gabriel SAAD, La vigne, le vin et la mémoire
Résumé non communiqué

IV - Approches lexicologiques, ethnographiques, sociales


Jean-Michel PICARD, Et in Hibernia : Le vin dans l’Irlande du Haut Moyen Age
En dépit de la situation géographique de la verte Eirin, le vin a joué un rôle important dans la société irlandaise de l'âge du fer tardif et du Haut Moyen Age. Les sagas irlandaises, les annales, les textes juridiques, puis les Vies de saints à l'époque chrétienne, nous montrent la place donnée au vin dans les mentalités et dans les rituels liés aux fonctions sacrées de la royauté et de la prêtrise. En toile de fond se profile toute une activité commerciale qui met en contact les hommes des îles du Nord et le monde romanisé de la Gaule franque.

Caroline RIVIERE, Sens et représentations du vin au XVIe siècle
A cette époque unique pour l'histoire de la langue qu'est la Renaissance, il est fascinant de voir combien le seul motif de la vigne et du vin a pu se mettre au service de l'élaboration d'un langage nouveau. Une étude lexicale, du particulier au général, chez différents auteurs du XVIe siècle, et qui vise essentiellement les rapports d'un outil de langage avec la structure de ce dernier, permet alors de se laisser guider des détails de surface au "centre vital interne" de la création littéraire, dans une langue encore en devenir. Sans sortir pour autant du cadre sémantique donné, elle révélera enfin l'unité et le sens du motif de la vigne et du vin dans la littérature du XVIe siècle : sa nature profonde, c'est-à-dire sa valeur de conception du monde comme sa valeur esthétique.

Martine COUTIER, Le vin des lexicographes
Les lexicographes du XXe siècle seraient-ils abstèmes ? Question provocatrice qui pointe la maigreur de la représentativité du vocabulaire du goût du vin (et du goût en général) dans les dictionnaires généraux contemporains : point de charpente ni de nerf, une trace de chair mais point de cuisse, un corps bien faible… Cette très riche et savoureuse terminologie est confinée dans des dictionnaires et lexiques spécialisés qui n’ont pas de vocation linguistique à proprement parler. D’où le projet de rédaction d’un Dictionnaire de la langue du vin, destiné à combler les lacunes, dont la nomenclature est établie à partir d’un corpus vaste et diversifié et qui sera étayé de nombreux exemples.
À travers quelques exemples de mots relatifs à la métaphore du “ corps ”, les problèmes posés au lexicographe sont présentés : l’élaboration des définitions, le choix des citations, la recherche et l’organisation des données linguistiques – relations analogiques, syntagmatiques, histoire, morphologie, étymologie, – toutes informations qui constitueront les articles et qui devraient apporter une meilleure connaissance du vocabulaire du goût et de son évolution.

Christine ESCARMANT, Rabelais, les fêtes dionysiaques et le carnaval du vin
Il s'agit de montrer comment le vin, dans l'œuvre rabelaisienne, participe d'une poétique et d'une pratique sociale qui s'enracinent dans le mythe. Plus étroitement parlant, quel est le rôle des fêtes dionysiaques dans cette œuvre qui fait du vin, pris en temps de banquet, le ressort d'une écriture et d'une inspiration quasi prophétiques ? Comment ré-enraciner les fêtes dionysiaques aux périodes traditionnellement liées au vin .

Pascal ORY, L'invention de la gastronomie française
Le mot et la chose sont nés avec la France moderne, ce qui n'est pas mince… Pour qu'apparaisse le système gastronomique tel que nous le connaissons encore, il a fallu que soit réunies, comme un faisceau, une révolution économique (le "restaurant"), une révolution culturelle (la critique) et une révolution politique (le renversement de l'Ancien régime institutionnel et social).

Jacques MEHAT-MARTINERIE, Souffle d’un vin de folie
Présentation d'un film sur le spectacle visuel et sonore conduit par les élèves de terminale Bac Pro du Lycée Viticole de Libourne-Montagne, le 5 avril 2001, dans le cadre des ateliers de la Compagnie Fracas. Mise en vibration musicale de sculptures : "Arrivé au mur laboratoire, pour une célébration en apothéose du vin, le mur vivant respire, souffle, renâcle, grince, couine, fume, suinte, glougloute".

V - Traités d'agronomie au XVIe siècle


Françoise ARGOD, La vigne et le vin dans le De re rustica de Columelle (1er siècle ap. J-C.)
Le De re rustica, considéré comme le meilleur traité d'agronomie de l'Antiquité, pour son ampleur et la précision technique de ses références, a été écrit par un contemporain de Sénèque, Junius Moderatus Columella, né à Cadix au ler siècle de l'ère chrétienne. Ce viticulteur du Nord-ouest de Rome est à la fois un érudit et un praticien. Deux des douze livres qu'il a publiés sur les travaux de la campagne sont intégralement consacrés à la culture de la vigne. A la fois très documentés et très pratiques, ils donnent de précieux renseignements non seulement sur les cépages implantés en Italie, leur rendement, leur rapport et leur culture mais aussi sur la viticulture en général. Et c'est en raison des connaissances sérieuses qu'ils pouvaient encore apporter dans ce domaine, au XVIE siècle, que Louis Meigret, a choisi de reprendre, par ces deux livres, en 1540, le mouvement de traductions qu'il avait interrompu. Il s'agit donc de voir ce que ce traité apporte à l'historien du vin et de la vigne, au viticulteur et au linguiste que ne manquent pas d'intéresser les transpositions lexicologiques utilisées par le traducteur du XVIE siècle. Ce sont donc ces trois regards qui seront adoptés, une fois que ce traité aura été situé dans le mouvement d'expansion de la vigne à l'époque antique.

Claude-Gilbert DUBOIS, La vigne et le vin dans le "Théâtre d'agriculture » d'Olivier de Serres
Olivier de Serres (1539-1619), gentilhomme protestant du Vivarais, passa la plupart de sa vie à la mise en valeur de son domaine du Pradel. Selon l'éthique calviniste, il prônait la valeur du travail et souhaitait que la noblesse exploitât personnellement ses domaines au lieu de guerroyer. Son Théâtre d'Agriculture et ménage des champs (1600) est un traité d'agronomie destiné aux apprentis-exploitants de son temps. La vigne et le vin y tiennent une place de choix. Henri IV, qui avait compris l'interêt de cet ouvrage et de l'état d'esprit qui l'animait, en fit son conseiller technique en matière d'agronomie.

VI - Le vin expression de la terre


Jean-Pierre SALLE, Découverte de la notion de terroir en multimédia
Conférence show multimédia sur vidéo-projecteur. Depuis les périodes chaudes du tertiaire, dont les mers tropicales nous ont légué les calcaires, jusqu'à la débacle glaciaire du Würm, les pulsations climatiques ont façonné le terroir du Bordelais. Calcaires, argiles, graves dragées et graves glaciaires offrent des sols propices à l'élaboration de grands vins par leur maigreur et leurs qualités de drainage. L'histoire des sols et de leur occupation est un facteur déterminant pour situer les noyaux d'élite. La géologie confirme souvent le jugement de l'histoire dans la classification des grands crus.

TABLE RONDE : Jean-Claude BERROUET François DES LIGNERIS Jean-Pierre SALLE, Kess VAN LEEUWEN Didier FESIL


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BIOGRAPHIES DES INTERVENANTS


(Les biographies sont généralement rédigées par les auteurs ou intervenants)

Françoise Argod-Dutard
Agrégée de lettres modernes et docteur en linguistique, Françoise Argod-Dutard est maître de conférences HDR à l'université Michel de Montaigne-Bordeaux 3 où elle enseigne la linguistique française et l'histoire de la langue. Parallèlement, elle est chargée de cours au département d'orthophonie de l'université de Bordeaux 2. Elle fait partie du CERVIN (Centre de recherches sur la vigne et le vin) et s'intéresse à la linguistique appliquée au français moderne et à l'écriture des textes au XVIe siècle. Elle a publié une vingtaine d'articles dans ces domaines et quelques ouvrages: Eléments de phonétique appliquée. Prononciation et orthographe en français moderne et dans l'histoire de la langue. Aspects prosodiques et métriques, A. Colin, Paris, 1996. L'épreuve de didactique aux agrégations internes et aux CAERPA de lettres, Paris, A. Colin, 1997. La linguistique littéraire, Paris, A. Colin, 1998. L'écriture de Joachim Du Bellay. Le discours poétique dans Les Regrets. L'orthographe et la syntaxe dans les lettres de l'auteur, Genève, Droz, 2001.

Jean-Claude Berrouet
Oenologue, Etablissements Jean-Pierre Moueix (Libourne), Château Pétrus.
(Biographie non communiquée)

Astrid Bouygues
Astrid Bouygues termine à l'université de Paris III - Sorbonne Nouvelle une thèse intitulée Nourritures poétiques, le meurtre alimentaire dans la poésie du XX' siècle, dans laquelle elle analyse l'imaginaire de la dent meurtrière. Dans le prolongement de cette étude, elle s'intéresse tout particulièrement, toujours dans la poésie du XXe siècle, aux thèmes de l'abattage et de la boucherie, ainsi qu'au cannibalisme, ce qui l'a conduite à s'interroger sur les frontières entre l'humain et l'animal. Elle a publié de nombreux articles sur la nourriture en poésie, sur Pierre Albert-Birot et sur Raymond Queneau. Elle est depuis trois ans la Secrétaire de l'Association « Les Amis de Valentin Brû », qui se consacre à l'étude de la vie et de l'œuvre de Raymond Queneau ; elle assume la responsabilité de plusieurs rubriques dans la revue du même nom. C'est son intérêt pour les liens entre la poétique du corps et celle de l'espace, et plus particulièrement entre l'anatomie du corps mangeant/buvant et la topographie, qui l'a poussée à proposer cette communication sur l'imaginaire de la cave à vin.

Christian Coulon
Professeur à l'Institut d’Études Politiques de Bordeaux, chercheur au CNRS, spécialiste de l'islam en afrique, a publié Le cuisinier médoquin aux éditions confluences (Bordeaux, 2000).
(Biographie non communiquée)

Martine Coutier
Martine Coutier est ingénieure au CNRS (ATILF, Analyses et traitements informatiques du lexique français, Nancy-Besançon). Spécialisée dans l’histoire du vocabulaire français, elle s’est intéressée à la terminologie de la pathologie mentale (psychologie, psychanalyse) avant de se consacrer au discours et vocabulaire de la dégustation du vin (elle est membre-fondatrice et présidente d’une association d’amateurs de vin depuis 1982 à Besançon). La publication d’un Dictionnaire de la langue du vin, inventaire des mots et expressions utilisés pour décrire les perceptions sensorielles mises en œuvre dans l’activité de la dégustation, à visée linguistique et historique, est prévue pour la fin 2002.
Elle est également co-auteure du Guide de féminisation des noms de métiers… élaboré à L’Institut national de la langue française.

http://www.inalf.cnrs.fr
http://www.inalf.fr/feminisation/
http://zeus.inalf.fr/cahlex.htm

Florence Delay
Née le 19 mars 1941, à Paris, où elle a fait ses études au lycée Jean de La Fontaine puis à la Sorbonne. Agrégée d’espagnol, elle s'est orientée vers la littérature générale et comparée qu'elle enseigne depuis 1967 - et depuis 1972 à 1'université de la Sorbonne-Nouvelle.
A vingt ans, elle a interprété le rôle de Jeanne dans Procès de Jeanne d’Arc de Robert Bresson. Passé trente, elle a publié son premier roman d'éducation, Minuit sur les jeux. Elle a obtenu le prix Femina en 1983 pour Riche et légère, le prix François Mauriac en 1990 pour Etxemendi, le grand prix du roman de la Ville de Paris en 1999, le prix de l'essai de l'Académie française pour Dit Nerval...
A partir de Petites formes en prose après Edison (1987), elle a alterné romans et essais. Parallèlement, elle a maintenu de façon inconstante et fidèle ses liens avec le théâtre et l'Espagne. Elève à l'Ecole du Vieux-Colombier, assistante de Raymond Rouleau, régisseur-stagiaire de Jean Vilar au Festival d'Avignon, assistante de Georges Wilson au TNP (1963-64), elle a traduit le dernier spectacle de Victor García, Acte sacramentel de Calderón (1981), La Célestine de Fernando de Rojas, mise en scène par Antoine Vitez au Festival d'Avignon puis au théâtre de l'Odéon (1989). En cours, avec Jacques Roubaud, un cycle de dix pièces : Graalthéâtre, sur la matière de Bretagne.
Elle a collaboré à des films de Chris Marker, Hugo Santiago, Benoît Jacquot, Michel Deville. Chroniqueur dramatique à la NRF (1978-85). Jurée du prix Femina (1978-82). Membre du comité de lecture des Editions Gallimard (1979-87). Membre du conseil de rédaction de la revue Critique (1978-95).
Elue à l'Académie française, le 14 décembre 2000, au fauteuil de Jean Guitton (10e fauteuil).

François Des Ligneris
Château Soutard, Grand Cru Classé de Saint Emilion.
(Biographie non communiquée)

Claude-Gilbert Dubois
Ancien élève de l'E.N.S. (Ulm), agrégé des Lettres, Docteur de l'Université de Paris-IV-Sorbonne, Docteur d'Etat, professeur émérite de littérature française à l'Université Michel-de-Montaigne (Bordeaux-3), directeur honoraire de l'U.F.R. de Lettres et Arts, fondateur et directeur honoraire du Centre Montaigne et du Centre d'Etudes sur l'Imaginaire (Bordeaux-3), président d'honneur de la Société Française d'Etudes du Seizième Siècle - Publications 200 articles, 21 livres, dont La Conception de l'histoire en France au XVIe siècle, Le Baroque, profondeurs de l'apparence, Celtes et Gaulois: un mythe nationaliste au XVIe siècle, Mythe et langage au XVIe siècle, Le Maniérisme, L'Imaginaire de la Renaissance, Le Baroque en France et en Europe, La Poésie du XVIe siècle, Essais sur Montaigne, L'imaginaire de la langue: mots et règles, jeux et délires, et 34 éditions d'actes de colloques dont Montaigne et la mairie de Bordeaux (1981), Montaigne et l'histoire (1988), Montaigne et l'Europe (1992), Montaigne et Henri IV (1995).

Jean Echenoz
Jean Echenoz, né à Orange en 1947, a d'abord poursuivi ses études dans les villes de Rodez, Digne-les-Bains, Lyon, Aix-en-Provence, Marseille et Paris, où il s'est installé en 1970. Après quelques années d'hésitation, il a publié son premier livre en 1979. À ce jour, il a fait paraître huit romans et reçu une dizaine de prix littéraires, dont le prix Médicis 1983 pour Cherokee et le prix Goncourt 1999 pour Je m'en vais.

Christine Escarmant
Christine Escarmant est étudiante perpétuelle, doctorante permanente à l'Université de Montpellier III (Paul Valéry). Elle se consacre à Rabelais exclusivement, et, ce faisant, elle boit perpétuellement à la Dive Bouteille, en lisant et en mangeant les Belles Chroniques gargantuesques. Sa communication tâchera en un laps de temps record de montrer que le Vin est une vis vitale qui met en branle les esprits, les corps, l'écriture, et l'interprétation des cinq livres d'Alcofribas Nasier, alias François Rabelais. Elle est co-fondatrice du C.R.I. C.

Sophie Guermès
Normalienne, agrégée de lettres classiques, Sophie Guermès poursuit des travaux de critique littéraire sur les formes de représentation de la réalité à partir du moment où celle-ci n'est plus conçue comme l’œuvre du Dieu chrétien. Maître de conférences à l'Université Strasbourg II, elle a publié L’Echo du dedans, essai sur Claude Simon (Klincksieck, 1997), Le Lieu caché, essai sur la poésie moderne (L'Harmattan, 1999) et des éditions de romans de Zola. Passionnée par le vin, et par la musique baroque, elle a fait paraître une anthologie, Le Vin et l'encre (Mollat, 1997) et vient d'achever son premier récit, inspiré par l'opéra du XVIIIe siècle.

Hans Hartje
Maître de Conférences en littérature comparée à l'Université de Pau.
(Biographie non communiquée)

Alain Laborde
Alain Laborde est né en 1944 à Pau. Après des études aux Beaux-Arts de Pau et de Paris, il voyage en Europe (Espagne, Italie, Ex-Yougoslavie, Grèce, Allemagne, Hollande, etc. ) puis traverse l'Atlantique en cargo pour se" rendre à Cayenne où il découvre la forêt amazonienne. Après un bref séjour à Pau, il repart pour les Caraïbes et les Antilles françaises où il restera une quinzaine d'années. Il est maintenant - dit-il - définitivement installé au pays natal (mais doit-on le croire ?).

Jean-Marie Laclavetine
Jean-Marie LACLAVETINE est né le 17 février 1954 à Bordeaux. Vit actuellement à Tours. Membre depuis 1989 du Comité de Lecture des éditions Gallimard. Président du Centre Chorégraphique National de Tours de 1989 à 1993. Romancier, traducteur. Dernières œuvres : Première ligne (Prix Goncourt des Lycéens 1999), Le voyage au Luxembourg (pièce créée par Miou-Miou au Théâtre de Chaillot en janvier 2000), Œil pour œil (argument pour une chorégraphie de J.C. Maillot, création par les Ballets de Monte-Carlo en avril 2001)

Bernard Lafargue
Professeur d’Histoire de l'art et d’Esthétique à l'Université Michel de Montaigne-Bordeaux III, Critique d'art, Directeur de la revue Figures de l’Art.

Gérard Lahouati
Gérard Lahouati, professeur de littérature du XVIIIe siècle à l’Université de Pau, travaille sur les questions liées à l’autobiographie et à l’écriture de l’aventure. Il est l’auteur d’une thèse sur les rapports de Casanova et de la philosophie des Lumières ; il a publié de nombreux articles sur les aventuriers du XVIIIe siècle, sur Voltaire, Rousseau, Diderot, Chamfort et sur les écrivains «libertins».

Jacques Mehat-Martinerie
Professeur d’Éducation Socio-Culturelle au Lycée Viticole de Libourne-Montagne, Conservateur de l'Écomusée du Libournais.
(Biographie non communiquée)

Francis Métivier
Biographie et CV sur le site web de l'auteur : http://www.chez.com/metivier1espritvin/

Pascal Ory
Professeur d’Histoire Contemporaine à l'Université de Paris I-Sorbonne. A publié Le Discours gastronomique français des origines à nos jours (Gallimard/Julliard, 1998).
(Biographie non communiquée)

Dominique Pauvert
Dominique Pauvert est agrégé d'histoire, professeur d'histoire, et il prépare un doctorat à l'E.H.E. S.S. de Toulouse. Ses champs de recherche sont consacrés à la mythologie, les traditions populaires, l'art du Moyen Age et de la Renaissance, l'histoire des religions, la préhistoire et l'archéologie. Il est co-fondateur du Centre de Recherche Interdisciplinaire sur les Carnavals (C.R.I.C.).

Jean-Michel Picard
Jean-Michel Picard est professeur statutaire à l'Université Nationale d'Irlande à Dublin, où il enseigne l'ancien français et dirige un centre d'études médiévales (Board of Medieval Studies). Spécialiste de latin tardif et d'irlandais ancien, il a publié de nombreux articles et plusieurs ouvrages sur les auteurs irlandais du Haut Moyen Age. Il dirige depuis plusieurs années une série d'études sur les rapports entre l'Irlande et le continent à l'époque médiévale.
Page personnelle de Jean-Michel Picard : http://www.ucd.ie/~french/personalpages/picard.html

Michel Prat
Né à Nîmes en 1946, Michel Prat a d'abord enseigné en Tunisie, puis à l'Université des Antilles et de la Guyane. Depuis 1990, il est Maître de conférences à l'Université Michel de Montaigne-Bordeaux III. Agrégé des Lettres modernes, docteur en littérature comparée (thèse sur la vocation littéraire), il a publié un petit ouvrage sur Jacques Roumain (Paris, Hatier) et une vingtaine d'articles sur les littératures antillaise et européenne. Il est aussi l'auteur d'un recueil de nouvelles, Les grands Fonds (Paris, L'Harmattan, 1999).

Caroline Riviere
Doctorante en Littérature Française à l’Université Michel de Montaigne-Bordeaux III.
(Biographie non communiquée)

Gabriel Saad
Maître de Conférences en Littérature Générale et Comparée à l’Université de Paris III Sorbonne-Nouvelle. Ecrivain, traducteur, critique littéraire. Nationalité française. Né en uruguay en 1942. Père libanais et mère franco-uruguayenne.

Jean-Pierre Salle
Association "Il était une fois… le Médoc", AIbédo Editions Multimédia.
Site de référence : http://www.albedo.atlantic-line.fr

Amancio Tenaguillo y Cortázar
Docteur en littérature française et comparée, qualifié aux fonctions de maître de conférences par le Conseil National des Universités. Il a travaillé pendant six ans dans l'enseignement agricole et parallèlement dans la formation pour adultes. Il a ensuite enseigné l'espagnol pendant deux ans à l'Université Michel de Montaigne-Bordeaux III puis la littérature comparée pendant cinq ans à l'Université de Pau. Il est aujourd'hui professeur de lettres, titulaire de l'Education Nationale. Spécialiste du roman français contemporain, il a consacré sa thèse (Figures de l'Inimaginable. Essai sur le processus créateur dans l'oeuvre de Robert Pinget) et plusieurs articles à l'oeuvre de Robert Pinget. Il a également écrit sur Claude Simon, Jean Echenoz, J.M.G. Le Clézio... et sur des auteurs espagnols et anglais (Paul Auster, Cervantès, Juan Goytisolo, Javier Tomeo...). Domaines de recherches actuels : internet et littérature, l'imaginaire du vin.
Site personnel : http://perso.wanadoo.fr/marincazaou/

Kess Van Leeuwen
Enseignant-chercheur à l'ENITA Bordeaux, Département productions agricoles, spécialiste de la notion de terroir, et en particulier du terroir de Saint Emilion.
(Biographie non communiquée)



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